Le mot du Maire

Chères Villepreusiennes, chers Villepreusiens,
Chers internautes,
Ce site a été conçu pour vous apporter toutes les informations nécessaires sur notre ville et pour simplifier vos recherches et démarches de la vie quotidienne ! Il vous donnera accès à de nombreux services ainsi qu’à de multiples fonctionnalités inédites. Je vous laisse le soin de les découvrir !
Volontaires sur la question du numérique inclusif, nous avons veillé à ce que ce site soit accessible au plus grand nombre et respecte scrupuleusement les normes en vigueur selon les critères établis :
- Perceptible : faciliter la perception visuelle du contenu par l’utilisateur par une mise en page simplifiée ;
- Utilisable : fournir à l’utilisateur des éléments d’orientation pour naviguer, trouver le contenu ; rendre toutes les fonctionnalités accessibles au clavier ; laisser à l’utilisateur suffisamment de temps pour lire et utiliser le contenu ; ne pas concevoir de contenu susceptible de provoquer des crises d’épilepsie.
- Compréhensible : faire en sorte que les pages fonctionnent de manière intuitive ;
- Robuste: optimiser la compatibilité avec les utilisations actuelles et futures ;
A l’ère du numérique, la municipalité vous propose un site internet intuitif, complet, moderne et ludique. Cet outil digital est le « pendant dématérialisée » de notre politique de renforcement des services de proximité qui prend aussi corps physiquement, en ville sur le terrain, avec notamment l’ouverture récente de la première Maison des Services Publics.
Ce nouveau site est à votre service. Il reflète l’ADN de Villepreux ; une ville innovante et naturelle !
Je vous souhaite une bonne navigation !
Jean-Baptiste Hamonic
Maire de Villepreux
Vice-président SQY délégué aux Transports et aux Mobilités durables
Vmag numéro 8 / décembre 2022 - Edito du Maire
Chères Villepreusiennes, Chers Villepreusiens,
L’Hiver vient. Et avec lui, frappent à notre porte le froid et le temps des jours raccourcis. Rappelons-nous ensemble, les instants festifs de l’été, l’euphorie de la rentrée, l’enthousiasme du coup d’envoi de la reprise de la vie associative, l’engouement autour de la semaine bleue consacrée à nos aînés, et l’émotion des commémorations et de la transmission aux plus jeunes. Des moments qui nous ont permis de nous retrouver, de nous rassembler. Dans ce Vmag (nous avons fait le choix de ne pas réaliser celui prévu à la mi-octobre pour raison budgétaire), nous revenons sur ces temps forts qui ont marqué la vie locale.
Nous inaugurons les fêtes de fin d’année. Mais comment faire abstraction des difficultés du moment liées à l’inflation généralisée du coût de la vie liée à la Guerre en Ukraine ?
Par cette crise économique mondiale, nous sommes tous préoccupés. Elle a des conséquences sociales que
nous ressentons avec plus d’ardeur qu’à l’accoutumé. Deux baromètres en témoignent : jamais les Restaurants du Cœur n’ont distribué autant de repas et jamais notre liste d’attente de personnes éligibles à un logement social n’a été aussi longue. Elle a des conséquences sur notre vie quotidienne, notamment avec l’envolée des prix de l’énergie, gaz et électricité, et aujourd’hui le risque de coupures ponctuelles annoncées par les distributeurs.
Elle nous impose, collectivement, de faire des efforts et de nous serrer les coudes.
Les finances de la ville ne sont pas épargnées. Nous su-bissons, comme les 36 000 autres communes de France, des hausses de dépenses subies sans précédent. C’est le cas en cette fin d’année 2022 où tout augmente (+98% sur le Gaz, +108 000 € sur l’électricité, + 14% sur les denrées alimentaires, …) et tout continuera à augmenter en 2023. Jamais la construction du budget municipal n’a été aussi complexe. Face au risque d’un « black-out » de certains services publics, l’heure est aux choix, difficiles, mais essentiels. A Villepreux, nous avons mis en œuvre, sans tarder, un plan de sobriété énergétique et budgétaire.
Cette sobriété, aujourd’hui subie, doit être une sobriété choisie. L’heure est au changement de paradigme. Le moment est venu d’accélérer la transition vers la Ville Durable que nous avons enclenchée dès notre arrivée aux responsabilités.
Ce numéro spécial vous présente les principales mesures de ce plan – déjà mises en œuvre pour la plupart d’entre elles – après avoir été pensées et bâties avec les acteurs locaux concernés et impactés. Je tiens à tous les remercier !Dans un contexte aussi exceptionnel, je sais pouvoir compter sur l’engage-ment et le sens des responsabilités de chacun. Nous allons nous adapter, avec confiance, optimisme et espoir !
L’Hiver est là, rude, mais aussi, avec lui, l’esprit des fêtes. Un hiver que nous vous souhaitons joyeux, généreux et solidaire. Le Sapin trône fièrement Place Riboud, aux côtés de la boite aux lettres du Père Noël qui nous a confirmé sa venue ! Nos seniors ont pu découvrir leurs colis gourmands, que j’ai eu beau-coup de plaisir à leur distribuer avec les élus.
J’aurai également plaisir à vous retrouver tous, le 7 janvier, pour partager ensemble un moment simple et fraternel pour les vœux !
Je vous souhaite de très chaleureuses et belles fêtes de fin d’année.
Jean-Baptiste Hamonic
Maire de Villepreux
Vice-président SQY délégué aux Transports et aux Mobilités durables

L’entretien : Explications avec Jean-Baptiste HAMONIC, Maire de Villepreux, et Laurence MORELLE-LOSSON, 1ere adjointe au Maire en charge du Développement durable.
La crise énergétique est dans tous les esprits. L’hiver vient, et avec lui, les inquiétudes. Les partagez-vous ?
Jean-Baptiste HAMONIC : Ces inquiétudes sont légitimes. Avant même de parler des conséquences de cette crise énergétique, il faut rappeler qu’elle est la résultante d’une crise globalisée, mondiale. Elle est économique, financière et sociale. Je n’ai pas de boule de cristal mais je crois que tant que la Guerre sévira en Ukraine, nous connaîtrons ce désordre et cette instabilité. La véritable difficulté tient précisément dans le fait que nous n’avons aucune visibilité sur ce qu’il adviendra demain. Je ne parle même pas d’après-demain, mais de demain ! Il est difficile d’anticiper dans ces conditions.
La collectivité n’est pas épargnée ! Mais avant de vous parler de la situation de la ville, permettez-moi d’avoir d’abord une pensée pour les Villepreusiens ; familles, seniors, commerçants, salariés, étudiants, bénévoles associatifs, agents … nous sommes tous impactés.
Justement, quelle est la situation de la commune aujourd’hui ?
JBH : Nous subissons cette inflation de plein fouet. Tout augmente, et ce malgré des contrats plutôt protecteurs. Constat qui a pu être partagé par tous les maires de France lors du Congrès de l’AMF, et ce, même si certaines communes sont moins à la peine. Ce n’est pas notre cas. Nous cumulons explosion des prix du gaz, de l’électricité et la baisse des dotations annuelles de l’Etat. A cela s’ajoutait une aberration : nous n’étions ni éligibles au bouclier énergétique, ni au filet de sécurité. La mobilisation des élus de l’agglomération et des Petites Villes a reussi à faire évoluer la situation. Nous avons su obtenir une écoute de la part du gouvernement. Un chiffre pour illustrer cette réalité énergétique : nous nous attendons en 2023 à un surcoût de 900 000 €, par rapport à 2022 et de 1,5 à 3 M€ par rapport à 2021. C’est du jamais vu.
Laurence MORELLE-LOSSON : D’autant que les dépenses d’énergie ne sont pas seules à augmenter. En 2022 le marché de denrées de la restauration municipale a déjà connu une augmentation de 14%. En 2023, la hausse se poursuit et s’élèvera à +30% par rapport à 2021. Les surcoûts se retrouvent partout dans la commande publique. On peut aussi citer l’évolution à la hausse des prix des matières premières et des matériaux de construction, ce qui a un impact certain sur les travaux en cours et les chantiers, comme celui de la Maison des Arts par exemple. Nous suivons tout cela de très près, comme le lait sur le feu. A Villepreux, la transition énergétique et écologique est déjà enclenchée. Cette anticipation nous permet aujourd’hui de répondre présent face aux difficultés du moment et aux enjeux environnementaux.
Comment comptez-vous faire face ? Quelles réponses apportez-vous ?
LML : Il y a une urgence. Celle de pouvoir faire des économies substantielles rapidement pour que notre collègue Eva Roussel, adjointe au maire aux finances, puisse présenter un budget à l’équilibre. L’Etat n’y est pas contraint, mais les communes, si ! C’est la raison pour laquelle le Plan de Sobriété que nous proposons est un plan de sobriété énergétique certes, avec à l’esprit les enjeux climatiques, mais aussi et surtout un plan de sobriété budgétaire.
Vous avez encore des marges de manœuvre ?
LML : Justement, elles sont infimes ! Villepreux et son administration sont dans une culture de l’optimisation, engagée depuis longtemps. Nous pour-suivons l’objectif de réduire de 10% notre facture énergétique en réduisant les températures de chauffe de 2°C dans les équipements sportifs, mais la réalité, c’est que la température de 19°C dans nos écoles et bâtiments publics, nous y étions déjà, quasi partout. Tout comme l’éclairage public. Nous sommes la première ville de SQY à avoir mis en place l’extinction nocturne dès 2014. Nous sommes déjà bien avancés dans la poursuite de l’objectif de 100% LED en 2023. A Villepreux, la transition énergétique et écologique est déjà enclenchée. Cette anticipation nous permet aujourd’hui de répondre présent face aux difficultés du moment et aux enjeux environnementaux.
Mais tout cela ne suffit pas. En ce sens la sobriété est une nécessité. C’est la raison pour laquelle, en cette année exceptionnelle, il faut faire des choix dont certains sont vécus comme des sacrifices.
Quels sont-ils ?
JBH : Passé les choix que je qualifierai de bon sens comme la suppression du feu d’artifice, le fait de réduire la voilure sur l’événementiel, qui d’ailleurs fonctionnait déjà avec peu, la non reconduction des illuminations et du marché de Noël et j’en passe, il nous faut aller plus loin, et donc accepter de se faire mal pour préserver l’essentiel, c’est-à-dire les services publics indispensables.
Vous pensez à quoi ?
JBH : Préserver l’éducation et les écoles. Difficile de demander 10% d’économies à un service qui connait des effectifs en hausse. Sanctuariser le budget du CCAS pour ne pas abandonner les plus démunis et afin d’accompagner les nouvelles fragilités. Poursuivre le soutien aux familles, aînés et plus jeunes, ainsi qu’aux associations.
LML : Après consultations, nous avons donc décidé de ne pas ouvrir le théâtre cette année, ni la piscine dont l’ouverture sur deux mois nous coute très cher. De renoncer au budget participatif en 2023. De reporter des investissements moins prioritaires comme certains travaux de voirie ou encore le renouvellement du terrain synthétique de football. Aucun de ces choix ne sont faits de gaité de cœur. Et c’est une adepte de la piscine de Villepreux qui vous le dit ! Le tout cumulé nous permet, d’économiser, surtout de ne pas dépenser, quelques petites centaines de milliers d’euros. Et faisant ces choix, le compte n’y est toujours pas. Les arbitrages budgétaires sont en cours, jusqu’à mars.
Et augmenter les impôts ? Cela vous donnerait un peu d’air …
JBH : Ce n’est pas le choix que nous faisons aujourd’hui. Je vous l’ai dit, les Villepreusiens sont déjà eux-mêmes impactés par cette crise, dans leur portefeuille. Et puis, avec le seul levier qu’il nous reste, c’est-à-dire la taxe foncière, l’effort porterait encore sur les mêmes : les propriétaires. Cette année encore nous ne touchons pas aux taux. Les bases locatives sur lesquelles la ville n’a pas la main vont cependant connaitre une revalorisation. Vous avez mentionné les projets d’investissements.
Le contexte actuel signifie-t-il leur abandon ?
JBH : Surtout pas ! Ce serait une erreur. La ville évolue et se développe. Nous maîtrisons cette évolution mais c’est un fait. Il faut donc investir pour l’avenir, dans nos bâtiments, équipements sportifs et culturels, dans nos écoles. Si nous engageons ces mesures de réduction des dépenses de fonctionne-ment c’est aussi pour espérer retrouver dans des temps plus cléments une capacité d’investissement. Face à la hausse des coûts de l’énergie nous décidons de choisir plutôt que de subir. La sobriété, véritable nécessité, doit aussi être vécue comme une opportunité de bâtir la ville durable de demain.
LML : Et là aussi nous avons su anticiper. Mon collègue Amaury de JORNA, adjoint au maire à la transition énergétique des bâtiments, a commandé un audit dès le début du mandat. Il nous permet aujourd’hui deux choses : de connaitre l’état réel de notre patrimoine et de programmer les investissements d’aujourd’hui et de demain, à commencer par les écoles avec des dépenses en 2023 d’équipements qui permettront de piloter le chauffage et l’éclairage. Rappelons qu’un degré maîtrisé c’est 7% d’économies d’énergie. L’énergie n’est pas une commodité infinie, tout le monde, ou presque, en a désormais conscience.
JBH : J’ajouterai que tout le sujet est là. Nous sommes à la croisée des chemins. Les collectivités portent 75% de l’investissement public de ce pays. C’est-à-dire que ce sont elles qui font vivre et fonctionner les services publics. Nous avons besoin d’être accompagnés dans nos travaux de rénovation énergétique. Cela est vital. Le fonds vert de l’Etat doté de 2 Mds€ est un bon début mais ne suffira pas. A Villepreux, sur 30 sites audités, c’est-à-dire 16 000 m2, il faudrait plus de 10M€ pour faire uniquement le minimum syndical. Sachant cela, je vous laisse donc rapporter les 2 Mds € à l’échelle des besoins de toutes les collectivités de métropole et d’Outre-mer.
Quelle est la suite ?
JBH : D’abord de construire un budget responsable pour 2023. C’est en cours et le Plan de sobriété en est un outil. Sans savoir de quoi l’avenir sera fait, la suite sera de définir collectivement les priorités comme nous l’avons fait avec ce Plan, dans l’écoute et la concertation. Viendra le temps où nous devrons dire ce que nous voulons et devons absolument sauver et ce à quoi nous consentons à renoncer. Je vais vous faire une confidence. Je ne suis pas mécontent de ne pas avoir eu, en 2020 un programme, comme ce fut le cas ailleurs, qui pro-mettait la lune. Notre projet de mandat est ambitieux mais avant tout sérieux et responsable. Et pour l’heure, nous le tenons.